SUR LES TOITS DE ROME
Rome (Italie) vue du ciel nous offre de contempler des vestiges parfois vieux de 2 000 ans. Les toits de la ville éternelle sont encore aussi fascinants que lorsqu’elle était à la tête d’un empire. « En bas, avec ses rues entrelacées, Rome a déjà un charme fou. Mais du haut des toits, on découvre que c’est encore mieux. Rome est encore plus belle », explique Franco Bevilacqua. À 80 ans, cet artiste passe toutes ses journées perché au-dessus de Rome. Il peint des endroits cachés. Vu de haut, loin de la splendeur des grands monuments, la cité ressemble à un village.
Des toits du Moyen-Age à ceux des immeubles baroques de la place Navone, Rome est comme un océan dont émergent 900 églises. Elle est la ville du monde qui en compte le plus. Au-dessus de la coupole du Panthéon, un temple construit il y a dix-neuf siècles et conservé intact, les toits de Rome sont le reflet de l’Histoire, d’une capitale d’un empire puis d’un État. Une ville qui n’a jamais cessé de s’inspirer de son passé.
SUR LES TOITS DE LONDRES
Alors que le Brexit paralyse le Royaume-Uni, Londres poursuit sa folle expansion. Si la cathédrale Saint-Paul était l’unique repère perché dans le ciel londonien au 17ème siècle, c’est désormais la skyline de la City qui sert de vitrine à cette capitale en pleine verticalisation. De sa reconstruction,après le gigantesque incendie de 1666, aux chantiers des nouveaux gratte-ciels au bord de la Tamise, c’est toute l’histoire de Londres qui se raconte en prenant de la hauteur. Comme à New York, les buildings tutoient les nuages ! Un voyage aérien pour découvrir l’une des villes les plus dynamiques du monde et rencontrer ceux qui veulent faire des toits un lieu incontournable de la vie londonienne.
Témoin privilégié de cette métamorphose, Jason Hawkes. Le photographe, nous embarque en hélicoptère pour un survol exceptionnel des toits de Londres. Vu du ciel, on prend immédiatement la mesure cette ville de plus en plus verticale. Un travail orchestré par les plus grands cabinets d’architectes de la planète. Joost Moolhuijzen et Karen Cook sont de ceux qui réinventent Londres avec le Shard ou la tour Twenty two. Avec eux, nous découvrons les plus hauts belvédères de la ville mais aussi la vie qui fourmille à l’intérieur de ces tours de verre. Mais cette nouvelle dimension n’est pas du goût de tous. Barbara Weiss, depuis des années et de ses bureaux au rez de chaussée, se bat avec les autres membres de son collectif pour que la capitale anglaise préserve son ADN. Un héritage dont profite pleinement Storror, un groupe de Parkour qui a fait des toits de Londres un terrain de jeu grandeur nature. D’un toit à l’autre, il revisite la ville ! Mais pour le moment, il se cantonne aux vieux quartiers, ceux qui, à leurs yeux, restent l’âme de cette mégapole…
Marie, se lève à l’aube chaque matin pour récolter ses fleurs et ses fraises sur le toit des Galeries Lafayette. Des produits ultra-frais qu’elle livre en métro aux grands chefs parisiens. Émeline, multiplie les projets d’agriculture urbaine pour les salariés de la RATP. Cette année, elle se lance un défi : créer une ferme urbaine sur le toit vierge d’un bâtiment pour offrir aux salariés des paniers de légumes frais. Un pari audacieux que va tenter de relever Louise et son équipe de jardiniers urbains.
Virginie, fille de vignerons, va tenter, pour la première fois en France, de faire pousser de la vigne sur un toit, celui d’un bâtiment de l’hôtel de ville.
A Paris désormais, les grands chefs aussi veulent avoir leur propre parcelle de verdure. Thierry Marx, sur le toit du Mandarin Oriental, a installé une table aromatique. Ses herbes fraîches poussent dans un décor exceptionnel, avec vue imprenable sur la place Vendôme et l’Opéra Garnier. Une façon pour Thierry Marx de se reconnecter à la nature et d’apprendre à ses équipes l’importance de la saisonnalité.
Autre image surprenante, sur les hauteurs de Beaugrenelle, l’école de cuisine Le Cordon Bleu abrite un potager de 900 mètres carrés. Eric Briffard, y monte régulièrement avec ses élèves pour récolter des pommes de terre, des courgettes, et d’autres variétés de légumes oubliées.
Mais à 20, 30 ou 40 mètres au-dessus des voitures, ces produits présentent-ils un risque pour notre santé ? Peut-on manger en toute tranquillité ces fruits et légumes issus des toits parisiens? Contre toute attente, la réponse est oui. Depuis 2012 les chercheurs d’AgroParisTech multiplient les analyses. D’après leurs études, ces produits présentent des taux de pollution en moyenne 5 fois inférieurs aux normes européennes.
SUR LES TOITS DE NEW-YORK…
Ville à la verticale avec ses tours de verre, de fer et de béton, New York accueille, rien que sur la presqu’île de Manhattan, parmi les plus beaux gratte-ciel de la planète. Ce documentaire propose une visite peu conventionnelle de la « Big Apple », entre ciel et terre, pour le dernier « Monde en face » de la saison.
New York, ses rues perpendiculaires et ses innombrables gratte-ciel qui semblent rivaliser de hauteur. Une magnifique jungle urbaine, bâtie sur un terrain marécageux acheté il y a cinq siècles aux Indiens autochtones pour une poignée de dollars.
Vue du ciel, New York révèle bien des surprises. Au dernier étage des immeubles, les terrasses des restaurants et des hôtels sont prises d’assaut dès que le soleil brille. Ailleurs, éparpillés au milieu de la forêt de verre, surgissent des petits coins de verdure sur les toits : potagers pour les uns, jardins suspendus pour les autres. Dans les quartiers populaires, des passionnés y élèvent des pigeons voyageurs, tandis que des artistes en profitent pour y créer leurs œuvres…
Teaser Sur les toits de New-York par LPBV
SUR LES TOITS DE PARIS…
Arpenter les toits de Paris, c’est partir à la découverte d’un univers, loin, très loin des images carte postale que renvoient trop souvent la ville lumière.
Arpenter les toits de Paris, c’est changer de regard sur cette ville qu’habitants et touristes ne voient qu’à hauteur d’homme. Si les quartiers, les boulevards, les rues, les monuments ou encore les jardins n’ont plus de secrets ou presque pour ses populations, la vie au-dessus de leur tête reste un monde méconnu.
Il faut dire que la capitale, vue du ciel, ne s’offre pas au premier venu. Pour des raisons de sécurité, tout survol est interdit. Ce documentaire relève le défi et lève le voile sur un Paris inédit avec ses secrets bien gardés.
Une visite avec celles et ceux qui ont fait des toits de Paris leur univers quotidien, à l’image de Thomas, ce funambule qui cherche à capter avec son appareil photo l’âme de la ville, ou de Michaël Blassel qui est l’un des rares à pouvoir accéder au dôme des Invalides pour une vue à 360° sur Paris. Ou encore Benjamin Mouton, architecte en chef de Notre Dame qui nous ouvre les portes de ces lieux interdits au public pour nous raconter l’histoire de Paris à travers les matériaux et les couleurs des toits parisiens. Du plomb au zinc, en passant par le cuivre, Paris se dévoile à travers le temps.
Un voyage insolite où nous croiserons Dominique et Camille qui rêvent d’une ville plus verte. Ou encore Alexandre, Adrien et tant d’autres qui eux veulent faire des toits de Paris un haut lieu de la nuit parisienne.
Chacun à leur façon, ils entretiennent la quintessence de la ville lumière.
Teaser Sur les toits de Paris par LPBV
SUR LES TOITS DE SAO PAULO…
Loin des clichés, de plages de sable fin ou encore de samba endiablée, Sao Paulo incarne le nouveau visage du Brésil.
Pour le comprendre il faut prendre de la hauteur. Avec ses 12 millions d’habitants, ses 6500 buildings et ses centaines de favélas, la capitale représente tout ce que le pays compte de plus fou et de plus contradictoire. Des quartiers bourgeois, sorte de ghettos pour riches, qui côtoient des favelas de plus de 100 000 habitants. Des chefs d’œuvre de l’architecture contemporaine flirtant avec une des plus belles cathédrales gothiques au monde. Mais surtout des toits qui prennent le pas sur la vie terrestre: piste d’athlétisme, piscine, hélipad ou encore jardins luxuriants. Tout, absolument tout, dénote et surprend à Sao Paulo…
Ici, il suffit de lever les yeux pour que la ville prenne des airs de Metropolis. Le passé et le présent se confondent et préparent le futur, avec un dynamisme toujours plus fort. Capitale mondiale de l’hélicoptère, ce ne sont pas moins de 2000 opérations qui ont lieu chaque jour dans la mégalopole, poussant hommes d’affaires et particuliers à emprunter ce moyen de transport pour fuir les embouteillages…
La lumière dissipe les inégalités et laisse le passant songeur. Sao Paulo, c’est ça, une géométrie incomplète mais une culture de la hauteur.