page-stpp

Sale Temps pour la Planète – Saison 13

 

Sale Temps pour la Planète revient cet été sur France 5, avec 4 nouveaux épisodes inédits !

LPBV_fav2SALE TEMPS POUR LA PLANÈTE – Saison 13LPBV_fav2

Alpes, le défi climatique – Jeudi 24 juillet

Alpes, le défi climatique

Le massif des Alpes est l’un des endroits de France où le réchauffement climatique se fait le plus sentir. Si la température moyenne de l’hexagone a augmenté de plus d’un degré au vingtième siècle, dans les Alpes, c’est le double ! Et le phénomène s’accélère.

 

Conséquence, les glaciers fondent à vue d’oeil. En deux siècles, la mer de glace a perdu plus de 200 mètres d’épaisseur.

Comme la quasi-totalité des glaciers des Alpes elle devrait disparaître d’ici à la fin du siècle. Autre effet délétère de cette surchauffe : la fonte du permafrost. Sans ce “ciment”, les montagnes s’effondrent et font courir de plus en plus de risques aux alpinistes et aux randonneurs de haute-montagne.

Une autre question cruciale se pose et s’impose. Pourra-t-on encore faire du ski dans les Alpes à la fin du siècle ? Les stations de moyenne montagne sont-elles condamnées à disparaître à plus ou moins long terme ? La réponse donnée par les scientifiques n’a pas de quoi rassurer. Seules 24 stations des Alpes, les plus hautes, pourront encore proposer une activité ski ! Les autres stations vont donc devoir changer de modèle. Pour pallier le manque de neige, les stations misent de plus en plus sur la neige

Landes, le vent l’emportera – Mercredi 17 juillet

Landes de Gascogne, le vent l’emportera

Baigné par l’océan Atlantique, le territoire des Landes de Gascogne collectionne les superlatifs. Les dunes, les plus hautes et les plus longues d’Europe, la plus grande forêt artificielle du vieux-continent et le département le deuxième plus vaste de France. Une nature exceptionnelle façonnée en partie par la main humaine. Mais aujourd’hui, la nature se rappelle à l’homme. L’équilibre trouvé jadis entre océan, dunes et forêts est plus que jamais fragilisé.

 

La faute à Lothar, Martin et Klaus, du nom de ces tempêtes qui ont frappé la région… mais aussi à d’autres phénomènes climatiques extrêmes jamais observés de mémoire d’homme. De la dune du Pilat au sud de Capbreton, le littoral souffre et perd 2 mètres en moyenne chaque année.

Et le long de cette côte, la forêt des Landes n’a aucun répit. En une décennie, deux tempêtes d’une rare violence ravagent et fragilisent cet océan vert. Dans les plaines agricoles du sud-est, ce bouleversement climatique prend une toute autre forme. En 2014, puis en 2018, des inondations records ont paralysé le secteur de Peyrehorade.

e la grêle est même tombée au mois de juillet l’an dernier. La filière des kiwis, en plein essor dans le département, a été lourdement touchée.

Martinique, l’envers du paradis – Mercredi 17 juillet

Martinique, l’envers du paradis

Avec ses plages de sable fin bordées par les cocotiers, ses eaux cristallines mais aussi sa végétation luxuriante, la Martinique est l’un des plus beaux joyaux de l’arc antillais. Une petite île de 400 000 âmes qui attire plus d’un million de touristes chaque année. Mais qui est conscient que 100% de son territoire est classé en zone à risques naturels ? Si elle a été plutôt épargnée par Irma et Maria en 2017, les conséquences d’un ouragan de cette puissance seraient dramatiques.

 

Plus de 16 milliards d’euros de dégâts selon les compagnies d’assurance et combien de pertes humaines ? En plus des cyclones, séisme, éruption volcanique, submersion marine et coulée de boue font peser de lourdes menaces sur cette île fragile. Une nature de plus en plus imprévisible et violente avec le changement climatique. L’augmentation du niveau de la mer et les houles cycloniques à répétition font souffrir la côte qui recule inexorablement.

A certains endroits, ce sont des quartiers entiers qui ont été engloutis par les eaux et au sud, les plages mythiques des Salines et du Diamant pourraient bientôt n’être plus qu’un lointain souvenir. Rencontre avec celles et ceux qui se battent pour s’adapter à ces bouleversements. 

Alpes Maritimes, en terrain glissant – Mercredi 31 juillet

Alpes-Maritimes, en terrain glissant

Plus d’1 million d’habitants et 11 millions de touristes viennent profiter tous les ans de la douceur de vivre de ce haut lieu de villégiature baigné par le soleil. Chaque année les Alpes-Maritimes figurent dans le top 3 des départements les plus ensoleillés de France. Pourtant, derrière l’image de carte postale, ce petit paradis peut très vite se transformer en enfer. Depuis 1982, c’est le département qui collectionne le plus de décrets de catastrophes naturelles en France métropolitaine. Sur ce territoire, l’homme a construit à un rythme effréné, trop souvent au détriment de sa propre sécurité.

 

En 2015, des inondations exceptionnelles ravagent le département. Bilan : 21 morts et plus de 650 millions d’euros de dégâts. Plus de 3 ans après, l’inquiétude est toujours vive et des questions restent encore en suspens. Face à la lenteur des travaux de protection, les sinistrés perdent patience et leur maisons perdent une bonne partie de leur valeur. Que faire ? Vendre son bien pour une bouchée de pain ou rester dans une zone dangereuse ? Même question plus haut, sur les contreforts des Alpes.

Ici aussi l’eau peut aussi devenir un fléau. Quand elle s’infiltre dans les sols, elle peut déstabiliser des terrains entiers et provoquer des mouvements de terrain. A l’ouest du département, ce sont plus de 80 000 personnes qui vivent en zone à risque. Et combien à l’est ? A Vence, une vingtaine de propriétaires ont dû quitter leur quartier, trop dangereux. Coût de l’opération : 20 millions d’euros. Eux ont pu être indemnisés au juste prix mais les deniers publics ne sont pas sans limite.

Entre finances publiques exsangues et mise à l’abri des populations, le problème de la relocalisation est l’un des plus grands défis qui s’ouvrent pour les pouvoirs publics dans les Alpes-Maritimes, d’autant plus que le dérèglement climatique devrait alourdir encore un peu plus la facture. 

LPBV_fav2SALE TEMPS POUR LA PLANÈTE – Saison 12LPBV_fav2

Antilles, la vie après Irma – Mardi 21 août

ANTILLES : LA VIE APRES IRMA

Septembre 2017, Irma, l’ouragan le plus violent jamais enregistré dans l’Atlantique, ravage toutes les Caraïbes et plus particulièrement deux îles des Antilles françaises, Saint-Martin et Saint-Barthélémy.

 Les dégâts sont considérables. La reconstruction apparaît vite comme un travail de titan alors que la saison cyclonique s’annonce déjà. L’équipe de Sale temps pour la planète a suivi pendant un an cette course contre la montre

A Saint Martin, Christophe, a tout perdu, il veut absolument reconstruire sa villa avant 6 mois…Anne désespère de toucher les indemnités de son assurance. Elle vit avec son mari et sa fille dans une chambre prêtée par des amis…Ils sont des milliers à vivre cette situation car les assurances sont dépassées par l’ampleur de la facture. Plus, d’1,2 milliards d’euros à débourser.

 De nombreux Saint-Martinois ont tout perdu, et se retrouvent entièrement démunis. Le préfet délégué à la reconstruction, Philippe Gustin, pointe les limites de la politique de la main tendue. Selon lui, l’île, autonome depuis 2007, aurait besoin d’un sérieux recadrage.

Pourtant, Saint Martin doit ressusciter au plus vite pour retrouver son train de vie en accueillant de nouveau des centaines de milliers de touristes en mal d’exotisme.

A Saint-Barthélémy, scénario bien différent… Terre de villégiatures des grandes fortunes, les villas de luxe et les hôtels 5 étoiles sont reconstruits à une vitesse fulgurante. Aux commandes de cette restauration express, le président du comité du tourisme, Nils Dufau et son inébranlable optimisme ! Tous, dit-il, seront opérationnels pour la prochaine saison touristique. Ce qui n’est pas le cas de l’île voisine. Dans ce territoire plus modeste, habitué aux flots de touristes venus s’offrir des paysages de rêve à prix cassés, c’est une paralysie à long terme qui semble s’installer. Irma a tout emporté et mis en lumière les dysfonctionnements d’une île développée dans l’anarchie depuis les lois de défiscalisation des années 80 : non-respect des normes anticycloniques, défaut d’assurance…

 

Bretagne, des îles qui résistent – Mardi 28 août

BRETAGNE : DES ILES QUI RÉSISTENT
Dernières terres avant l’Amérique, les Îles du Finistère ont su préserver leur beauté et leur authenticité. Pourtant ces paysages grandioses pourraient bien changer de visage d’ici quelques années. Sculptées par les éléments, ces îles dénuées de remparts font face à la colère des océans et aux aléas climatiques. Les eaux salées grignotent, s’infiltrent et submergent.

 

L’île de Bannec sert de laboratoire à ciel ouvert. Sur cette terre vierge, désertée par les hommes, les scientifiques étudient l’impact des violentes tempêtes.  Les vagues sont si puissantes qu’elles peuvent déplacer des rochers de 40 tonnes ! Une force similaire à celle d’un tsunami.  Si Bannec reste inhabitée, qu’en est-il des îles voisines Ouessant et Molène? Comment arrive-t-on à vivre en terre hostile où l’océan est roi ?
Si la nature peut se montrer terriblement dangereuse, Ouessant cherche aujourd’hui à en faire un atout. Le maire veut transformer les vents violents, les puissants courants et le soleil en énergies renouvelables. L’île espère atteindre l’autonomie énergétique d’ici à 2030 et ainsi limiter les dégâts liés aux changements climatiques.

 

À Quéménès, Amélie et Étienne vont devoir eux aussi créer leur propre énergie. Leur défi : vivre sur une île déserte, coupée du réseau électrique et privée d’eau courante. Une aventure digne de Robinson Crusoé.

Bien décidées à ne pas se laisser abattre, les îles de la pointe Bretonne comptent bien préserver leur patrimoine et devenir une vitrine verte en pleine transition pour la France.

Corse, une île en surchauffe – Mardi 28 août

CORSE : UNE ILE EN SURCHAUFFE
En 2015, la Conférence de Paris sur le climat a fixé comme objectif de limiter le réchauffement climatique à 2°C, d’ici à 2050. Si pour certains, cela relève de la fiction, c’est déjà une réalité en Corse. Sécheresse, incendies, inondations, érosion, qualité de l’eau… L’île de Beauté préfigure les bouleversements du climat. Destination très touristique, la Corse a pour l’instant réussi à préserver son patrimoine naturel et culturel. Mais qu’en sera-t-il demain ?

 

Chaque année, 3 millions de touristes débarquent en Corse. De plus en plus s’y installent pour profiter de ce petit bout de paradis. A Fiumalto, dans le hameau de Laury, seules 12 maisons sur 56 sont habitées à l’année… Pourtant, ce paysage idyllique peut se transformer en enfer. Comme le 2 octobre 2016, une vague semblable à un tsunami submerge le village de Laury.

Alors que les inondations pèsent sur le quotidien des habitants, la mauvaise qualité de l’eau est préoccupante. Selon le ministère de la Santé, près de 40 000 Corses sur 330 000 n’ont pas accès à une eau de bonne qualité. Le problème de l’eau engendre celui de la sécheresse, 2017 est devenue la nouvelle année de référence en terme de canicule, devançant celle de 2003. Les agriculteurs en sont les premières victimes.

Pays Basque, pour le meilleur et pour le pire – Mardi 21 août

PAYS BASQUE : pour le meilleur et pour le pire
Chaque année, le Pays Basque attire riverains et touristes sur ses 40 kilomètres de côte sauvage. Un décor de carte postale mais pour combien de temps encore ? A bien des endroits, la falaise s’effrite… Symbole de ce recul, la route de la corniche… Pour les experts du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) , il faudra d’ici à 2050 trouver un plan B pour se rendre de Cibourre à Hendaye, et déplacer cette route mythique. Plus loin, vers Biarritz, certains propriétaires, qui jouissent d’une vue exceptionnelle sur l’océan, savent que leurs villas est en équilibre instable.

Début Juin, un nouveau pan de falaise s’est écroulé sur la plage Bernain. Le compte à rebours est lancé.

 La ville de Biarritz, propriétaire de la majorité du cordon littoral, a décidé de protéger à tout prix ses infrastructures installées en bord de mer. Son patrimoine architectural reste un atout majeur pour le tourisme. L’idée serait de renforcer les protections contre les assauts des vagues et d’en limiter l’impact…Chaque année le trait de côte recule de près d’un mètre.

 A Bidart, les élus locaux préfèrent éviter le choc frontal avec l’océan… Au plus grand désespoir parfois des riverains. Comme la famille de Jean Louis dont la maison, perchée à plus de 70 mètres au-dessus de l’océan, a les pieds dans le vide ou presque. Difficile voire impossible de consolider la falaise pour certains.

Toutes les communes sont confrontées aux risques de voir, un jour ou l’autre, leurs si belles falaises remettre en question leur petit paradis si attrayant pour les touristes du monde entier.

LPBV_fav2SALE TEMPS POUR LA PLANÈTE – Saison 11LPBV_fav2

Cuba, s’adapter pour survivre – Dimanche 29 août

 

Fidji – Aide toi, le ciel t’aidera – Dimanche 6 août

Les Fidji, joyau du Pacifique. Ce chapelet de 332 îles aux 1129 km de côtes, situé à 2 000 km au nord de la Nouvelle-Zélande, en fait rêver plus d’un. Ses plages paradisiaques, ses lagons d’eau chaude et ses récifs coralliens font le bonheur des habitants, et les touristes ne s’y trompent pas ! En 2015, les Fidji accueillaient 800 000 visiteurs, amateurs de douceur de vivre et de sensations fortes.

Sur la scène internationale, Fidji se positionne comme l’état insulaire leader de la lutte contre le réchauffement climatique. En 2016, c’est le premier pays à avoir ratifié l’accord de Paris sur le climat. Une nation qui affiche clairement ses ambitions : son objectif est de produire 100% de son électricité grâce à des sources d’énergie renouvelables, d’ici 2030.

 

Comment expliquer la sensibilité des Fidjiens à la question climatique, alors qu’avec seulement 0,003% d’émissions de CO2, ils font partie des plus petits pollueurs de la planète ?

Il faut dire que Fidji est en première ligne face au grand chambardement climatique. Entre cyclones tropicaux et inondations de plus en plus violents, hausse drastique du niveau de la mer, épisodes de submersion marine et intrusion saline à répétition, des villages entiers sont pris à la gorge et demandent à être relocalisés.

Le gouvernement tâche de faire bonne figure et de répondre aux attentes des citoyens. De nombreuses initiatives voient le jour pour aider les communautés à s’adapter aux changements climatiques.

Mais cela suffira-t-il ? Car, ici comme ailleurs, le sort des Fidji dépend de l’action, ou de l’inaction, de la communauté internationale.

Ile de Ré, île de Noirmoutier  « Protéger à tout prix » – Mardi 15 août

La métropole Française compte 1 300 îles, dont la plupart abrite une biodiversité florissante et unique. Mais ces îles sont fragiles et vulnérables aux effets des changements climatiques. Selon une étude publiée en 2015 par des chercheurs de la Nasa, le niveau des océans devrait grimper d’au moins un mètre d’ici à une centaine d’années.

Des prévisions catastrophiques pour de nombreuses zones du littoral français, menacées par la montée des eaux. L’île de Ré, de Noirmoutier entre autres sont en première ligne en cas d’élévation du niveau de la mer, comme le prévoit la carte de simulation Flood Maps.

En 2010 la tempête Xynthia qui a balayé les côtes françaises, a profondément marqué les esprits. Son passage, couplé à un très fort coefficient de marée, a provoqué des inondations spectaculaires, de nombreux dégâts et a fait surtout une cinquantaine de victimes.

 

Jetées malmenées, éboulements rocheux, digues endommagées… des fonds d’urgence ont dû être débloqués par le conseil régional pour effectuer une vingtaine de chantiers de réparation. Des travaux qui coûtent des centaines de millions d’euros et qui s’étalent jusqu’en 2020, pour une protection maximale des îles.

Mais impossible de dissocier les risques d’inondation de la présence des hommes dans ces zones côtières potentiellement inondables. Les îles de Ré et de Noirmoutier, très touristiques depuis les années 70, voient leur population se multiplier par dix chaque été. Aujourd’hui, dans ces terres, 50 % des maisons sont des résidences secondaires, habitées un ou deux mois sur l’année.

Après Xynthia, l’Etat a pris à bras le corps les risques de submersion marine en déclarant des zones noires, puis en élaborant en 2011 des Plans de Prévention des Risques littoraux (PPRL) drastiques (Xynthia + 60cm). Conséquence, de nombreux terrains ne sont plus constructibles et dévalués. Les îliens dénoncent ces nouvelles cartes qui paralysent l’immobilier, le développement de leur île et de ses activités. Désormais, un bras de fer est engagé entre les élus locaux et l’Etat. L’objectif : trouver un compromis entre l’application du principe de précaution à outrance et le maintien d’une vie économique sur ses îles, où les habitants ont toujours été habitués à se protéger des tempêtes.

Indonésie, Paradis en danger – Dimanche 22 août                                        

La Réunion, Une Ile Verte – dimanche 8 août

Normandie – La nature fait sa loi

Synopsis :

Écrin de nature à l’extrémité de la France, la Normandie attire les visiteurs par ses 640 km de côtes faites de plages de galets, de falaises de craie ou de larges étendues de sable.

Mais la région est soumise aux coups de boutoir de la nature. Tempêtes et érosion grignotent son patrimoine naturel. Le changement climatique et les activités humaines en augmente les effets. Criel-sur-Mer,Étretat, Villerville: là où l’homme est venu s’installer, il est rattrapé par les colères imprévisibles des éléments.

Éboulements, glissements de terrain, submersion marine : chaque hiver apporte son lot d’intempéries. Face à de tels phénomènes, certains élus tentent de lancer des travaux de protection de leur commune. Mais combien de temps encore ces ouvrages pourront-ils tenir? Les falaises de craie, les maisons à colombages et les plages du Débarquement…tout ce qui fait le caractère unique de cette région, serait-il à terme en péril?

Fiche technique :

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : lundi 22 Août 2016 à 20h50

Rediffusions : Dimanche 28 Août 2016 à 14h40 et Mardi 6 Septembre à 16h35     

Le teaser :


Angleterre – Plus isolée que jamais ?

Synopsis :

L’Angleterre abrite de majestueux paysages : des falaises qui se dressent face à la mer, des pâturages d’un vert éclatant, des ports aux allures de carte postale. De l’île de Wight au Yorkshire, 36 millions de touristes affluent chaque année pour profiter de Londres, sa capitale survoltée, mais aussi de ses provinces au charme bucolique. Mais l’île doit faire face à des menaces de plus en plus fortes. La multiplication des tempêtes et des pluies diluviennes exerce une pression terrible sur ses habitants. Le long des côtes, des villages entiers sont menacés par l’érosion. A l’intérieur des terres, les inondations fulgurantes se succèdent. Une situation aggravée par un système d’indemnisation bien peu performant.

Fiche technique :

Réalisation : Amélie Amilhau
Diffuseurs : France 5, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : lundi 15 Août 2016 à 20h50

Rediffusions : Dimanche 21 Août 2016 à 14h40 et Mardi 30 août à 16h35     

Le teaser :


Costa rica – Un modèle pour la planète ?

Synopsis :

Petit pays d’Amérique centrale, le Costa Rica abrite aujourd’hui 5% de la biodiversité mondiale. Les parcs nationaux et les sites naturels préservés constituent un quart de sa superficie. Le pays profite de ses précieux atouts pour ne plus dépendre du charbon ou du pétrole : début 2015, la totalité de l’électricité utilisée par les 5 millions d’habitants était tirée des volcans, des barrages hydroélectriques et des autres énergies renouvelables. Mais les bouleversements climatiques affectent le territoire. Le Costa Rica cherche une parade pour limiter les dégâts.

Fiche technique :

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : lundi 8 Août 2016 à 20h50

Rediffusions : Dimanche 14 Août 2016 à 14h40 et Mardi 23 août à 16h45     

Le teaser :


Australie – L’eau et le feu

Synopsis :

Des plages de sable blanc à perte de vue, des spots de surf parmi les plus réputés au monde, une Grande Barrière de corail à la richesse extraordinaire : l’Australie a tout du petit paradis sur terre. Les habitants l’ont bien compris et ont construit leur mode de vie face à cet océan qu’ils chérissent. Mais plus qu’ailleurs sur la planète, l’Australie fait face à des phénomènes climatiques extrêmes qui mettent à mal l’équilibre de ce pays tourné vers la mer. Et le paradis menace de se transformer en purgatoire.

L’Australie est en passe de perdre sa plus grande richesse, le symbole du pays : la Grande Barrière de corail est touchée par un nouvel épisode de blanchiment sévère. En 30 ans, près de la moitié de ce patrimoine a été perdu, et les récifs coralliens pourraient disparaître à jamais ! Une perte inestimable ! Mais les bouleversements du climat risquent d’avoir d’autres conséquences dramatiques sur l’ensemble du pays.

Alors que près de 85% de la population vit à moins de 50 kilomètres de l’océan,  l’île-continent va devoir affronter une montée des eaux d’un mètre d’ici àla fin du siècle… Cyclones plus violents, plages qui reculent et la température qui bat des records… Un thermomètre qui s’affole, et ce sont des vagues de chaleur plus nombreuse, des incendies plus fréquents et plus meurtriers… Confrontés à de tels scénarios, que font les autorités ? Rien ou presque… Mis sous pression par un lobby minier puissant, les politiques ont longtemps refusé de prendre la mesure des changements climatiques et de  l’influence de l’homme sur ces changements. Aujourd’hui, le pays tout entier risque d’en payer le prix…

Fiche technique :

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : lundi 1er Août 2016 à 20h50

Rediffusions : Dimanche 7 Août 2016 à 14h40 et Mardi 16 août à 16h45     

Le teaser :


Languedoc – Battu par les flots

Synopsis :

Du pont du Gard au Cap d’Agde, le Languedoc évoque des paysages de garrigues, de grandes plages de sables fin et surtout un climat doux et ensoleillé prisé par de nombreux touristes. Mais cette région est également celle de phénomènes météos extrêmes: les épisodes cévenols. Chaque année ou presque, ils sévissent avec plus ou moins d’intensité causant des crues souvent dévastatrices. Le Littoral n’est pas en reste, largement urbanisé dans les années 60, il en paye aujourd’hui les conséquences en subissant les assauts de la mer. La côte s’érode peu à peu. Que faire face de tels phénomènes ? Résister ou reculer ? Confrontés aux conséquences des changements climatiques dont une élévation annoncée du niveau de la mer, le défi est de taille pour la région qui doit concilier enjeux économiques et un nécessaire besoin de sécurité de sa population.

Fiche technique :

Réalisation : Thomas Raguet
Diffuseurs : France 5, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : lundi 25 juillet 2016 à 20h50

Rediffusions : Dimanche 31 juillet à 14h40 et Mardi 9 août à 16h45     

Le teaser :


Sale Temps pour la Planète – Saison 9

 

Sale Temps pour la Planète revient cet été sur France 5, avec 5 nouveaux épisodes inédits et autant de destinations à travers le Monde !

 

Gironde – Un trait sur la côte

Synopsis :

De Soulac-sur-Mer au bassin d’Arcachon, le littoral girondin attire chaque année 2 millions de visiteurs. Ses surfeurs et ses immenses étendues de sable ont forgé la réputation de cette côte devenue une destination touristique prisée.
Un paysage qui semble immuable. Pourtant l’hiver 2013-2014 a porté un coup sévère à ce morceau de littoral.
En raison d’une série de tempêtes sans précédent, il a reculé par endroits jusqu’à 40 m. Certaines communes se réveillent groggy, comme Lacanau où le trait de côte est aujourd’hui celui que les experts prévoyaient pour 2040.
Que faire face à une telle avancée qui pourrait compromettre à moyen terme toute une économie et un mode de vie ? Résister ou reculer ?

Fiche technique :

 

Réalisation : Thomas Raguet
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : lundi 24 août 2015

Rediffusions : Dimanche 30 août à 14h30 et Mardi 8 septembre à 16h35     

Le teaser :

Chili – Mieux vaut tard que jamais

Synopsis :

Le Chili, c’est d’abord une mosaïque de paysages et de couleurs. Les maisons sur pilotis de l’île de Chiloé, l’héritage colonial de Valparaiso, l’aridité du désert d’Atacama ou les buildings de Santiago, la capitale.  Une multitude de panoramas qui s’étire sur 4 300 km. Pourtant, le pays est installé sur un territoire étroit et instable. Le Chili n’est pas seulement longé par l’océan Pacifique à l’ouest et la cordillère des Andes, à l’est. Il est également pris en étau par deux plaques tectoniques, la Nazca et la sud-américaine. Conséquence : des tremblements de terre très violents secouent le pays tous les 10 ans environ. Depuis 1900, 80  des plus violents séismes enregistrés sur terre ont eu lieu au Chili ; dont celui de 1960, le plus fort jamais répertorié : 9,5 sur l’échelle de Richter.

Des tremblements de terre qui provoquent, le plus souvent, des tsunamis. Le 27 février 2010 : un séisme de magnitude 8,8 suivi d’un tsunami dévastateur frappe le pays. Le littoral est touché sur des centaines de kilomètres. A Concepción et Dichato, les plaies sont encore à vif. Il faudra attendre ce drame de 2010 pour que le Chili réagisse et décide de mesures de grande ampleur. Les autorités investissent alors dans des campagnes de sensibilisation, elles décuplent également les budgets pour étudier ces fléaux et anticiper les raz de marée…

Si aujourd’hui, le gouvernement a pris conscience qu’il fallait agir, qu’en est-il de cette population qui continue, 24 ans après la fin de la dictature, de croire que le pouvoir décide de tout ? Pourquoi une prise de conscience si tardive alors que le pays est à ce point menacé par les tremblements de terre et les tsunamis ?

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : lundi 17 août 2015

Rediffusions : Dimanche 23 août à 14h30 et Mardi 1er septembre à 16h35     

Le teaser :

Afrique du Sud – De sécheresse en déluge

Synopsis :

Deux fois plus étendue que la France, l’Afrique du sud est une terre aux multiples contrastes. Contrastes raciaux, économiques, mais aussi climatiques. Ainsi, sécheresses et inondations majeures se succèdent, frappant parfois une même région d’une saison à l’autre. Des aléas naturels dont les experts du climat annoncent une recrudescence à l’horizon 2100 due à une hausse de 2 à 3 degrés de la température moyenne du globe.

Du Cap de Bonne-Espérance aux savanes du Limpopo, le pays dont la population a presque doublé depuis la fin de l’apartheid et qui est encore en pleine reconstruction, doit se préparer à mieux faire face à ces menaces qui pourraient bien entraver durablement son développement.

Fiche technique :

 

Réalisation : Thomas Raguet
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : lundi 10 août 2015

Rediffusions : Dimanche 16 août à 14h30 et Mardi 25 août à 16h30     

Le teaser :

Hawaï Urgences d’état

Synopsis :

L’archipel d’Hawaï, les îles les plus isolées au monde.  Des plages de sable blanc et des eaux turquoise qui attirent chaque année 7 millions de touristes. Symbole de ce paradis : la célèbre plage de Waikiki.

Mais le décor de rêve s’étiole au fil des ans. Surpopulation, urbanisation, érosion, Waikiki n’est plus que l’ombre d’elle-même. Car partout dans l’archipel, l’érosion côtière est devenue une réalité. 70% des plages d’Hawaï sont érodées. Derrière l’image paradisiaque, Hawaii est aujourd’hui un archipel vulnérable. Erosion mais aussi coulées de laves et tsunamis menacent le décor idyllique.

Avec 3 des volcans les plus actifs au monde, l’ile d’Hawaï est assise sur une véritable poudrière. Aujourd’hui, les regards sont tournés vers le Mauna Loa. Le volcan qui culmine à 4169 mètres inquiète désormais les scientifiques. Un scénario semble catastrophique : une éruption suivie d’un séisme qui pourrait provoquer un tsunami colossal.

Si le principal risque se trouve dans les entrailles de « Big Island », c’est l’ensemble des îles qui fait face aux tsunamis.. Les autorités prennent le risque très au sérieux, mais du côté de la population, la prise de conscience est encore lente.

Comment combiner tourisme et préservation du littoral ? Comment protéger les populations face aux coulées de lave ininterrompues ? Est-il possible de sensibiliser les habitants et les touristes, face à un risque majeur de tsunami ? Dans tout l’état d’Hawaï, il y a urgence.

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : lundi 3 août 2015

Rediffusions : Dimanche 9 août à 14h30

Mardi 18 août à 16h30

Lundi 31 août à 01h15

Le teaser :

Bretagne contre vents et marées

Synopsis :

Avec ses eaux bleues, ses côtes rocheuses ou sableuses, la Bretagne attire, chaque année, des milliers de touristes français et étrangers. Elle est la 4ème région française en terme de fréquentation. Terres de légendes comme disent les locaux, qui cohabitent avec une nature capricieuse… Contre vents et marées, la région s’accroche à sa bande littorale, de plus en plus balayée par les tempêtes et noyée sous des trombes d’eau…

    Pour maintenir son littoral, les travaux se succèdent, d’année en année. Un travail de longue haleine et un coût exorbitant pour les communes. Quand l’océan se déchaîne, de nouvelles failles apparaissent et la terre se laisse grignoter par les vagues. Quand ce n’est pas la mer qui s’affole, ce sont les rivières qui se réveillent. Comme à Quimperlé, où les rivières sortent de leurs lits et créent des inondations très importantes. Avec des hivers plus rigoureux, des tempêtes à répétition, combien de temps la Bretagne pourra-t-elle faire face aux colères de la mer ? Avec la montée des eaux et les changements climatiques, la situation risque d’évoluer et une question deviendra vite d’actualité… Comment préserver ce joli coin de France avant, un jour, d’envisager de délocaliser les habitants de ses zones littorales ?

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : lundi 27 juillet 2015

Rediffusions : Mardi 11 août à 16h30 et lundi 31 août à 01h30

Le teaser :

Présentation de la collection

 

Depuis 2007, la collection « Sale temps pour la planète » s’impose, dans la grille de France 5, comme un rendez-vous incontournable. 32 films et autant de pays passés au crible des changements climatiques.

Nous parcourons la planète entière et nous nous sommes aventurés dans des territoires confettis, au cœur des eaux du Pacifique ou de l’Atlantique. Nous avons interrogé les populations, les experts, les autorités. Nous avons montré que les changements climatiques étaient, que ce soit dans les pays riches ou en voie de développement, une réalité avec des conséquences, d’ores et déjà, dramatiques pour certaines populations. Et les prévisions pour 2030 sont plus terribles encore. Les experts évoquent le chiffre de 100 millions de morts liés aux sécheresses ou aux phénomènes extrêmes…

Malgré les cris d’alarme des pays les plus vulnérables aux changements climatiques, les grandes puissances continuent de faire la sourde oreille. Le sommet de Copenhague fut un échec… Un échec qui montre que malgré une grande mobilisation des experts des Nations Unies ou des ONG, rien n’est fait, ou presque, au niveau des Etats pour atténuer les effets des changements climatiques ou pour s’adapter aux multiples fléaux portés par ce climat qui devient fou.

Après avoir ausculté la planète, à travers le prisme des changements climatiques, nous considérons qu’il est temps de faire évoluer notre collection en élargissant le spectre. Si la planète souffre, ce n’est pas seulement à cause du bouleversement du climat, c’est aussi parce que l’homme a, ces dernières décennies, changé considérablement son mode de vie.

Il n’est plus possible de nier le fait que l’homme, à certains endroits, a creusé sa propre tombe. Et dans nos longues pérégrinations à travers le monde, nous avons pu le constater. Pas un seul pays n’est épargné.

SAISON 8 - ANNEE 2014

États-Unis: Les dieux sont-ils tombés sur la tête?

Synopsis :

 

Les Etats-Unis sont, depuis une dizaine d’années, plus lourdement touchés par les phénomènes naturels extrêmes. Octobre 2012 : l’ouragan Sandy frappe de plein fouet la côte Est des Etats-Unis et paralyse pendant près de 8 jours la ville de New York. Pas moins de 131 personnes perdront la vie suite au passage du cyclone… Six mois plus tard, la petite ville de Moore dans l’Oklahoma est anéantie par deux tornades en moins de dix jours. Bilan : 24 morts et des quartiers entiers effacés. Mais les Etats-Unis sont-ils prêts à accepter cette « vérité qui dérange », titre prémonitoire du film d’Al Gore. Depuis plus d’une dizaine d’années, l’ancien vice Président américain tente de montrer à ses concitoyens que les changements climatiques et leurs corolaires, les phénomènes extrêmes, n’arrivent pas qu’aux autres. Mais ce combat porté par une figure démocrate a transformé cet enjeu écologique en combat politique. Aujourd’hui, malgré la recrudescence de phénomènes extrêmes, des parlementaires aux Etats-Unis continuent de nier l’évidence.

Face à des phénomènes de plus en plus violents et dont la fréquence ne cesse d’augmenter, telle la colère de dieux inapaisables, les Etats-Unis peuvent-ils continuer à faire la sourde oreille ?

 

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : été 2014

Le teaser :


Sale temps pour la planète – Les Etats-Unis… par LPBV

Vanuatu: Le pays jailli des eaux

Synopsis :

 

A 16 000 Km de la France, à deux pas de la Nouvelle-Calédonie, le petit archipel du Vanuatu concentre une biodiversité et des paysages uniques. Une terre préservée dont les 260 000 habitants vivent encore pour beaucoup de manière traditionnelle. Mais l’apparente quiétude de cette terre volcanique posée sur la ceinture de feu du Pacifique est régulièrement secouée par des grondements sismiques et des éruptions. Comment venir en aide aux vanuatais qui vivent sur les flancs de volcans actif comme celui d’Ambrym ? Ou à ces populations des plus petites de ces 83 îles, isolées de tout, vivant parfois sans réseau téléphonique qui voient la montée des eaux s’ajouter aux soubresauts de la terre, et menacer d’engloutir leur village ?
Face à ces menaces, ce petit Etat du Pacifique semble bien seul pour relever le défi et en appelle à la communauté internationale.

 

Fiche technique :

 

Réalisation : Thomas Raguet
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : été 2014

Le teaser :


Sale temps pour la planète – Le Vanuatu – TEASER par LPBV

La Roumanie contre les fléaux du temps

Synopsis :

 

La Roumanie est un pays mal connu. Pourtant membre de l’Union Européenne depuis 2007, elle nous renvoie souvent l’image d’un pays d’un autre temps. Toujours meurtrie par la dictature communiste dont elle porte encore les stigmates, elle peine à trouver sa place au sein de la famille européenne. Et aujourd’hui, les éléments s’en mêlent. Ce pays de 20 millions d’habitants dont la capitale Bucarest est à seulement

3 heures d’avion de Paris fait face à une véritable crise climatique. D’après l’ONU, la Roumanie est l’un des pays européens les plus exposés aux risques naturels et au changement climatique.

Il y a l’eau tout d’abord. Chaque année, des pluies torrentielles s’abattent sur le pays, provoquant des inondations de plus en plus violentes d’une année sur l’autre. Sur le littoral de la Mer Noire, les plages disparaissent, les hôtels sont désertés. Le secteur touristique, en pleine expansion, est en péril. Enfin, un autre élément menace et celui-ci est moins connu : la terre, qui peut trembler à tout instant. Et l’histoire le rappelle. En 1977, un puissant séisme tuait 1500 personnes à Bucarest. Aujourd’hui, 10 000 vies seraient en danger.

 

Fiche technique :

 

Réalisation : Thomas Raguet
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : été 2014

Le teaser :


ROUMANIE par LPBV

Les Alpes: Le danger vient des cimes

Synopsis :

 

Du Nord de l’Italie, au Sud-est de la France en passant par la Suisse, l’Allemagne où l’Autriche, les Alpes abritent près de 14 millions d’habitants. Une densité de population au mètre carré supérieure à celle des Pays-Bas. Des montagnes qui attirent de toute part des millions de touristes. Rien qu’en France, elles attirent, chaque année, plus de 10 millions de personnes venues profiter de ses pentes enneigées. Les sports d’hiver, c’est un business extrêmement lucratif qui rapporte plus de 7 milliards d’euros.

Mais à Grenoble, le Laboratoire de Glaciologie et de Géophysique de l’environnement tire la sonnette d’alarme. Avec une augmentation des températures de 3 à 4 degrés, en hiver, le manteau neigeux risque de se réduire d’environ 60%. Les sports d’hiver ne seront bientôt plus qu’un souvenir. Des dizaines de milliers d’emplois sont menacés.

Les scientifiques sont aussi inquiets face à la fonte des glaciers. D’ici à 2100, de 50 à 80 % des glaciers alpins pourraient disparaître. Si la menace touche d’abord l’environnement, elle risque aussi d’affecter lourdement l’économie et les populations. Des régions entières sont menacées par les risques naturels. La liste est longue. Inondations, avalanches, glissements de terrain, les Alpes sont en sursis.

Avec 70 % de son territoire en haute montagne, la Suisse est le premier pays concerné. Les alertes lancées par les experts ont poussé les autorités à agir. Des Alpes françaises aux sommets Suisses, nos caméras nous emmèneront découvrir les solutions mises en oeuvre de chaque côté de la frontière pour lutter contre les effets des changements climatiques.

 

Fiche technique :

 

Réalisation : Thomas Raguet
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : été 2014

Le teaser :


Sale temps pour la planète – LES ALPES par LPBV

Turquie : Au carrefour de toutes les tensions

Synopsis :

 

Istanbul, l’une des plus grandes mégapoles du monde est aussi l’une des plus vulnérables. Pour les scientifiques, le diagnostic est clair : tous les signaux sont au rouge. Si 80% du territoire se trouve dans une zone tectonique extrêmement active, c’est à Istanbul même qu’aura lieu « The Big One », le prochain tremblement de terre que tous les experts redoutent.

Un autre fléau menace la Turquie. En 10 ans, près de 500 inondations ont frappé le pays. Chaque année, les pluies diluviennes coûtent 80 millions d’euros au pays. Et les prévisions sont encore plus alarmantes.

Istanbul, déjà sous la menace d’un probable séisme, se retrouve aujourd’hui en péril à cause des inondations.

L’urbanisation galopante et la politique de grands chantiers de la ville sont pointées du doigt. La Turquie est aujourd’hui plus que jamais au carrefour de toutes les tensions.

Fiche technique :

 

Réalisation : Charlotte Riesi
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : été 2014

Le teaser :


Sale temps pour la planète – La Turquie par LPBV

SAISON 7 - ANNEE 2013

République Dominicaine : Le spectre haïtien

Synopsis :

 

Avec 4 millions de touristes chaque année, la République Dominicaine est le pays le plus visité des Caraïbes. Séduits par ses immenses plages de sable blanc et ses hôtels « all inclusive », ils viennent pour l’essentiel d’Amérique du Nord et d’Europe. Un succès tel que le gouvernement souhaite doubler la capacité d’accueil du pays d’ici à 2020. Mais cet objectif risque bien d’être menacé par des fléaux de toutes sortes. Outre les cyclones annuels, l’île est en proie aux séismes. Une terrible secousse comme celle qu’a connue Haïti en 2010 pourrait très bien se produire à Saint-Domingue, située à seulement 300 Km de là. Avec les tremblements de terre, ce sont leurs corolaires, les tsunamis, qui menacent de s’abattre sur ces paysages de cartes postales. Face au spectre haïtien, la République Dominicaine est-elle prête à relever le défi ?

Fiche technique :

 

Réalisation : Thomas Raguet
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : été 2013

Le teaser :

 

Photos :

 

France : Côtes d’alerte

Synopsis :

 

« Il n’y a plus de saison. L’hiver n’en finit plus. Le printemps est pourri… » Ces phrases sont devenues une rengaine. A l’heure où des inondations catastrophiques s’accumulent mois après mois, les inquiétudes montent. Et si les changements climatiques frappaient déjà à nos portes ? Depuis quelques mois, les rivières, gonflées par le trop-plein de pluie, ne cessent de déborder. Des départements, d’ordinaire épargnés, se retrouvent sous les eaux, comme la Côte-d’Or, ou encore l’Aube.

Avec une commune sur deux soumise au risque inondation, la France n’est plus à l’abri des catastrophes. Plus de 18 millions de français peuvent être, au cours de leur vie, confrontés à des inondations. Nous avons mené l’enquête dans le Var et en Vendée, trois ans après les inondations dévastatrices de 2010.

Le 15 juin 2010, dans le Var des pluies torrentielles dévastent 59 communes, de Draguignan au golfe de Fréjus. Les dégâts sont immenses. Bibiane Nioucel, habitante du petit hameau de Rebouillon, se bat pour que les travaux commencent enfin sur la rivière. Ces travaux ont beaucoup trop tardé, au mépris de la sécurité des riverains.

Mais pour les experts, le problème, c’est qu’on a voulu domestiquer les rivières et les cantonner derrière des digues. Et depuis les années 60, les constructions dans les zones inondables se sont multipliées. Avec parfois, des aberrations… Comme cette caserne des pompiers de Draguignan totalement noyée sous les eaux, incapable de porter secours…

Cette urbanisation inconsciente, les associations de riverains la dénoncent. Selon elles, malgré l’électrochoc de 2010, les constructions en zones inondables se poursuivent…

En Vendée, d’autres erreurs sont commises. A la Faute sur Mer, violemment frappée par la tempête Xynthia le 27 février 2010, 29 personnes perdent la vie, dans une nuit de cauchemar. Aujourd’hui François Anil, retraité, vit toujours à la Faute sur Mer. Il est en colère : une seule digue a été confortée depuis 3 ans… A quelques kilomètres, dans la Baie de l’Aiguillon, Jean-Paul Rault, éleveur de brebis, cherche des solutions alternatives pour s’adapter à cet environnement parfois hostile. Il revient aux méthodes des anciens : faire pâturer les digues pour les consolider. Une telle solution suffira-t-elle à protéger ses bêtes et ses terres ?

Dans le Vaucluse, une ville a tiré les leçons de son passé : Vaison-la-Romaine. Le 22 septembre 1992, son nom devient tristement célèbre. La ville est ravagée par une crue gigantesque…Vingt ans après, la ville est devenue un laboratoire de la culture du risque : évacuations annuelles, plan communal de sauvegarde, systèmes d’alerte… Mais ça ne s’arrête pas là. Pierre Meffre, le maire de la ville, mène une politique d’urbanisme sans concessions.

Mais pour Corinne Lepage, avocate des sinistrés de Xynthia et ancienne ministre de l’environnement, la plupart des maires gèrent l’urbanisme comme bon leur semble, la question des risques reste secondaire… Elle en est convaincue, tant que des « maires irresponsables ne seront pas condamnés, les constructions en zones inondables se poursuivront. Il y aura, à nouveau, des morts. »

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche et Charlotte Tortat
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : été 2013

Le teaser :

 

Photos :

 

Sicile : de Charybde en Scylla

Synopsis :

 

La Sicile, plus grande île de la Méditerranée, attire chaque année des centaines de milliers de touristes, venus goûter à sa douceur de vivre et arpenter ses paysages vallonnés. Ce territoire fait de montagnes et de villages perchés au-dessus d’une mer translucide fait rêver… Mais un tel paradis est aussi le résultat d’une géologie extrêmement active… Pour les experts, rencontrés au fil de ce documentaire, les risques sont bien réels et la Sicile est l’un des territoires les plus surveillés au monde…

L’Etna, le plus haut volcan d’Europe, à 3300 mètres d’altitude, est en activité quasi permanente. Boris Behncke, un scientifique allemand, passionné par le volcan depuis l’enfance, en fait l’ascension une à deux fois par semaine. Sa mission : cartographier l’Etna, dont la géographie change régulièrement. Depuis 2011, un nouveau cratère très actif est apparu… Les éruptions se multiplient et plongent régulièrement les petits villages, sur les flancs du volcan, dans le noir… Mais pour Boris Behncke et les habitants de la région, ce volcan est aussi une bénédiction, offrant une terre d’une incroyable fertilité.

A quelques miles nautiques de l’Etna, un autre volcan menace : c’est le Stromboli. Ici, le danger, c’est un tsunami qui pourrait dévaster l’île et aller jusqu’aux côtes de la Sicile et jusqu’en Calabre… Un éboulement de matière volcanique s’est déjà produit en 2002, provoquant un petit raz de marée. Giorgio Lacanna, jeune volcanologue de l’Université de Florence, surveille les moindres modifications des vagues, grâce à un appareil sophistiqué…

Pour le sismologue Raffaele Azzaro, la Sicile est l’un des endroits les plus vulnérables de toute l’Italie. Ici les magnitudes peuvent atteindre jusqu’à 7 ,5 sur l’échelle de Richter. Dans le détroit de Messine, les plaques tectoniques et les failles sont très actives. L’histoire le rappelle : en 1908, Messine est touchée par l’un des séismes les plus graves d’Europe occidentale. Près de 80 000 personnes perdent la vie… Aujourd’hui, les ingénieurs sismiques, comme Manlio Marino, veulent amener à utiliser davantage les techniques parasismiques pour éviter de nouveaux drames…

A 50 km de Messine, s’élèvent les cheminées rayées de la raffinerie pétrolière, classée SEVESO… Selon les experts, en cas de séisme ou de tsunami, les cuves de pétrole pourraient facilement s’effondrer…

Dans la mythologie grecque, Ulysse et ses marins doivent affronter deux terribles monstres cachés dans le détroit de Messine, appelés Charybde et Scylla. Pour éviter l’un, ils naviguent vers l’autre, quittant un danger pour un autre bien pire. Ainsi est née l’expression « tomber de Charybde en Scylla »… Aujourd’hui, les siciliens vivent encore ce dilemme, sous la double menace des tremblements de terre et des volcans.

La Sicile est-elle préparée à gérer ces risques naturels ? Va-t-elle réussir, comme Ulysse, à vaincre ces dangers?

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée :
 52 minutes
Diffusion : été 2013

Le teaser :

 

Photos :

 

Grèce : Oubliée des dieux

Synopsis :

 

Avec ses sites archéologiques exceptionnels et sa mer bleue azur, la Grèce fascine. Mais ce pays aux décors de carte postale doit faire face à des risques naturels majeurs.

Les séismes d’abord, comme celui qui frappe la ville d’Acharnes, en 1999… 140 personnes trouvent la mort. Ce drame pourrait bien se reproduire, car les habitants ont reconstruit au même endroit ! La Grèce, l’un des pays d’Europe où le risque sismique est le plus élevé… 15 000 secousses par an… Même si la majorité d’entre elles ne sont pas ressenties, les grecs vivent dans l’angoisse du Big One.

Chaque été, les feux de forêts emportent des dizaines de milliers d’hectares de bois, des maisons et des hommes. Comme ce fut le cas en août 2007 dans le Péloponnèse, les pires incendies que le pays ait connus au cours des 50 dernières années. Les pompiers, confrontés à des restrictions budgétaires, font ce qu’ils peuvent. Faute d’entretien, 3 de leurs canadairs ont été cloués au sol au cours de l’été 2012.

Des feux qui profitent des canicules, de plus en plus fréquentes. Elles seraient la première cause des décès liés aux phénomènes climatiques. Ces hausses de température accentuent le phénomène d’îlot de chaleur. A cause des activités humaines et de l’urbanisme, le centre-ville d’Athènes est plus chaud de 5 à 6 degrés que la périphérie de la ville.

La Grèce enfin, manque d’eau. C’est particulièrement sensible dans les îles. Hydra, par exemple, autrefois riche en sources, connaît aujourd’hui la rareté. Son approvisionnement se fait par bateau, mais l’eau est saumâtre, coûteuse et non potable. Résultat : les habitants d’Hydra achètent de l’eau en bouteille… Une bonne affaire pour les grossistes et les épiciers.

L’eau, la terre, le feu, ces éléments sont la cause de drames en Grèce. Des catastrophes aggravées depuis 4 ans maintenant par la crise économique. Chômage en hausse, salaires en baisse, des magasins fermés par centaines, aujourd’hui, c’est la principale préoccupation du pays, loin devant l’environnement. Et les grecs sont en proie au doute et s’interrogent. Seraient-ils abandonnés… Oubliés des dieux ?

Fiche technique :

 

Réalisation : Pierre Debert
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : été 2013

Le teaser :

 

Photos :

 

Equateur : Sur des charbons ardents

Synopsis :

 

Son cône parfait blanchi par les neiges éternelles a fait du Cotopaxi l’un des paysages de carte postale de l’Équateur. Les habitants en ont fait l’emblème du pays. Pour les volcanologues en revanche, il est avant tout une menace. Situé dans la région de Quito, son éruption entrainerait une coulée de boue qui priverait la capitale de l’essentiel de son alimentation en eau potable… Il n’est pas un cas isolé dans le pays, pas moins de 25 volcans actifs ou très actifs forment « le boulevard des volcans » comme l’a baptisé le géographe et explorateur allemand Alexander Von Humbolt. Face à ce fléau, quelques sentinelles veillent, tel Don Carlito, prêt à lancer l’alerte en cas d’éruption. La population elle, s’entraîne à évacuer la ville pour se mettre en lieu sûr. Mais cela suffira-t-il ? Située sur une faille sismique, Quito est sous la menace permanente d’un séisme de forte magnitude. En proie à un développement urbain spectaculaire et souvent anarchique, la capitale est de plus en plus fragilisée. Si ces risques naturels sont inéluctables, des catastrophes pourraient pourtant être évitées.

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée :
 52 minutes
Diffusion : été 2013

Le teaser :

 

Photos :

 

SAISON 6 - ANNEE 2012

SOS Kiribati

Synopsis :

 

Vues d’avion, les îles Kiribati, c’est un collier d’émeraudes au cœur d’un océan Pacifique d’un bleu profond… Depuis des siècles, la vie est insouciante et joyeuse pour les 140 000 âmes qui peuplent ces 33 atolls. Une vie en harmonie avec la nature…

Mais ces îles coralliennes sont à seulement 2 mètres au-dessus du niveau de la mer. A mesure que la température planétaire augmente, ces terres risquent d’être totalement englouties par la montée des eaux d’ici à 2050. Déjà les habitants vivent les premiers changements, l’inquiétude se fait jour.

Claire, une jeune-femme Kiribati très engagée nous accompagne pendant toute l’enquête. Ancienne nonne, elle a fait de l’environnement son nouveau sacerdoce. Régulièrement, elle organise des réunions pour sensibiliser la population. Beaucoup ici n’ont jamais entendu parler des changements climatiques…

Elle nous emmène dans les zones les plus affectées. A Tarawa, l’île principale, le  village de Tebikenikora est devenu le symbole de l’urgence climatique, depuis la venue de Ban Ki Moon en septembre 2011. Dans le village, à chaque grande marée, c’est une nouvelle angoisse pour les quelques centaines de familles qui y vivent…

Dans l’atoll d’Abaiang, « l’île du vent », un village entier a dû déménager, chassé par la mer. D’autres vont suivre…

C’est pour cela que le Président de la République des Kiribati, Anote Tong, se bat pour trouver une solution « digne » pour son peuple. Il veut leur éviter ce statut qui n’en est pas un : « réfugié climatique »… Il a d’ores et déjà proposé aux iles Fidji de leur acheter une île de 5 000 kilomètres carrés…

Pour lui, les changements climatiques « c’est le grand défi moral qui se pose au genre humain… Si nous n’y répondons pas, alors plus rien n’a de sens…» Reste à savoir si la communauté internationale entendra son appel

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée :
 52 minutes
Diffusion : été 2012

Le teaser :

 

Photos :

 

Thaïlande : A fleur d’eau

Synopsis :

 

Le 26 décembre 2004, touchée par un violent tsunami, la Thaïlande, paradis touristique, se révèle immensément fragile…

En octobre 2011, un nouveau cauchemar frappe le pays. Des inondations font plus de 800 morts et paralysent l’économie… Les pertes se chiffrent en dizaines de milliards d’euros, le taux de croissance chute… La mousson a duré plus de 6 mois… « Deux mois de trop ». Selon les experts, c’est un signe certain du dérèglement du climat…

Le symbole, Bangkok… La capitale est l’une des dix plus vulnérables au monde. Prise en tenailles entre la montée des eaux, les crues du fleuve et un terrain qui s’enfonce de 2 à 4 cm par an, Bangkok pourrait bien connaître le destin de la mythique Atlantide, engloutie par les eaux… Le professeur Anond, expert climatique, n’est guère optimiste. Mais depuis 10 ans, il peine a convaincre ses concitoyens qu’il faut quitter les zones les plus sensibles… Son discours ne porte pas…

L’inquiétude des experts est d’autant plus forte que la capitale n’est située qu’à quelques kilomètres du Golfe de Siam. Sur une grande partie de ce littoral, l’eau monte très vite. La mer a déjà englouti des villages entiers. Vorapol, pêcheur de crevettes, a assisté impuissant au naufrage de la maison où il a grandi…Ce héros des temps modernes a créé un système de barrières de bambous qui protège aujourd’hui 2 km de côtes, mais le chantier reste immense…

D’autres fléaux menacent l’équilibre du pays. Les rizières souffrent de la hausse des températures, provoquant la multiplication des nuisibles. Les sécheresses durent plus longtemps. Les paysans sont inquiets. La Thaïlande, 1er exportateur mondial de riz, devra trouver des solutions…

Dernière étape à Ayutthaya, cité bouddhiste classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les fissures sur les temples témoignent de la violence des inondations de 2011. Dans les quartiers pauvres, les eaux, porteuses de maladies, stagnent.

A terme, ces changements climatiques pourraient bien altérer le sourire des 65 millions de thaïlandais… Une prise de conscience s’impose.

Fiche technique :

 

Réalisation :  Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : été 2012

Le teaser :

 

Photos :

 

Tanzanie : Les damnés de la terre

Synopsis :

 

Avec ses tribus ancestales, ses paysages à couper le souffle et ses animaux sauvages majestueux, la Tanzanie fait rêver autant les aventuriers amateurs de sensations fortes que les touristes. Mais ce patrimoine naturel et culturel unique est déjà menacé par les changements climatiques.

Au nord du pays, nous rencontrons Marco Sikorei, un masaï qui travaille pour les Nations Unies. Marco Sikorei  craint pour l’avenir de son peuple. Les Masaïs sont des éleveurs nomades, qui ne vivent que grâce à leur bétail. Mais la dernière sécheresse de 2009 leur a fait perdre 1/3 de leurs bêtes. De plus, le gouvernement n’hésite pas à les chasser de leur territoire, parfois brutalement.

Plus loin, ce sont les Hadzabés, un autre peuple au mode de vie millénaire, qui risque de disparaitre. Leur terrain de chasse est chaque jour grignoté par les paysans alentours qui augmentent leur surface de culture en détruisant la forêt.

Dans ce pays où plus de 70% de la population vit du produit de la terre, les sécheresses à répétition, les pluies imprévisibles ou diluviennes sont un drame national.

Malgré ce constat, le directeur de l’Environnement, Julius Ningu, reconnait que les changements climatiques ne sont pas encore la priorité du gouvernement. Alors, que faire ? Qui aidera ces victimes climatiques ? Un peu partout dans le pays, des héros ordinaires tentent de trouver des parades pour atténuer les effets liés aux bouleversements du climat.

Au centre international des légumes d’Arusha, Chris Ojiewo, ingénieur agronome et Yvonne Guga, nutritionniste, remettent au goût du jour les légumes locaux. Ces plantes endémiques oubliées résistent mieux à la sécheresse et aux pluies imprévisibles que les plantes importées comme le maïs. Pour les paysans qui les utilisent, ces légumes sont déjà un début de réponse aux fléaux qui s’abattent sur leur pays.

A l’image de Chris Ojiewo et de Yvonne Guga, l’espoir, c’est la société civile qui le porte. Des villes aux campagnes, des hommes et des femmes se lèvent pour inventer les solutions de demain et pour préparer la nouvelle génération aux défis immenses qui l’attendent.

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche et Baya Bellanger
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée :
 52 minutes
Diffusion : été 2012

Le teaser :

 

Photos :

 

Argentine : la crise climatique

Synopsis :

 

Vus du ciel, les décors argentins sont majestueux. Sur plus de 3 700 kilomètres, le pays offre des contrastes saisissants, entre, au nord, le désert de sel, les hautes montagnes, au sud, la Terre de feu, et, face à l’Atlantique, la capitale Buenos Aires…  Mais aujourd’hui, ces images de rêve, cachent la réalité des bouleversements du climat. Pendant plus d’un mois, nous avons sillonné le pays avec le regard de ces experts, qui vont, au fil de notre enquête, nous montrer l’envers du décor.

D’entrée, ils revisitent l’image de ce fier gaucho chevauchant sa monture, derrière son large troupeau de vaches et taureaux. Dans la région de Buenos Aires, les dernières sécheresses ont mis à mal cette image. Le cheptel est réduit de moitié, et le gaucho est à la peine pour trouver des pâtures où il peut faire paître ses bêtes… Un drame pour ce pays dont la viande bovine est l’une des plus appréciées au monde.

Et que dire des indigènes d’Argentine, supposés vivre loin des tracas économiques du pays ? La dernière communauté de chasseurs-cueilleurs argentine, les Wichis, survit plus qu’elle ne vit, dans les zones les plus isolées de la province de Salta. Elle découvre depuis quinze ans un phénomène inconnu jusque-là… A chaque saison des pluies, elle est désormais coupée du reste du monde et de ses moyens de subsistance. La cause ? Des crues démentielles de la rivière près de laquelle elle est installée. Elle ne peut guère compter que sur l’aide de l’ADRA, une ONG qui lui apporte quelques provisions…

Sur la côte atlantique, les plages de sable blanc attirent chaque année près de trois millions de touristes… Et, pour en attirer toujours plus et vivre les pieds dans l’eau, on a détruit des dunes. Hélas, avec cette météo qui devient folle, il n’y a plus aucune barrière naturelle pour empêcher les vagues de déferler sur les cités balnéaires…

Buenos Aires, la capitale, subit les revers d’une architecture mal pensée, qui la laisse à la merci d’inondations à répétition… Pablo Novak, lui, est le dernier habitant d’une cité déjà engloutie en 1985, Epecuen. Il veille seul sur ces lieux, et sait qu’après sa mort, il n’y aura plus personne pour entretenir la mémoire des lieux. Ces lieux, qui incarnent aujourd’hui un combat planétaire…

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée :
 52 minutes
Diffusion : été 2012

Le teaser :

 

Photos :

 

Italie : Beauté fragile

Synopsis :

 

L’Italie est peut-être la septième merveille du monde, avec pas moins de 47 sites classés au patrimoine mondial… Mais ces sites exceptionnels subissent de plein fouet les bouleversements climatiques qui secouent le pays depuis quelques années…

A l’automne 2011, Vernazza, petit village de la Riviera italienne, inscrit au patrimoine de l’Unesco en 1997, est frappé par des inondations éclairs. En l’espace de quelques heures, des pluies diluviennes provoquent des coulées de boue dévastatrices… Les experts évoquent la « tropicalisation » du climat, mais la nature n’est pas la seule responsable. Le territoire, pourtant classé, n’est plus entretenu et des infrastructures ont été construites à la va-vite pour accueillir les touristes…

D’autres erreurs ont été commises à Gênes, ville classée et capitale de la Ligurie. Les mafias de l’immobilier ont trop construit, dans des zones inondables. Elles ont bétonné les rivières… Aujourd’hui 100 000 personnes vivent dans des zones à très haut risque. Ces dernières années, des pluies torrentielles ont dévasté des quartiers entiers.

Sur la côte Adriatique, Venise, la Sérénissime, est en première ligne face à la montée des eaux. Les inondations sont devenues chroniques… MOÏSE, un projet à 6 milliards d’euros, est conçu pour limiter les inondations. Ses 78 digues mobiles pourront-elles sauver Venise et sa lagune ? Georg Umgiesser, océanographe, n’en est pas si certain… La lagune pourrait bien être définitivement fermée.

Derrière la célébrissime lagune se trouve le delta du Pô. Beaucoup moins connue, cette zone humide est aussi classée. Ici aussi, le territoire souffre… Deux dangers guettent ces terres deltaïques : le débit du fleuve baisse et le niveau de l’Adriatique monte…

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 
52 minutes
Diffusion : été 2012

Le teaser :

 

Photos :

 

SAISON 5 - ANNEE 2011

Philippines : Avis de tempête

Synopsis :

 

Avec 100 millions d’habitants répartis sur plus de 7 000 îles, les Philippines sont dans l’œil du cyclone que l’on appelle ici typhons… Chaque année, l’archipel est frappé par de violents typhons et leurs corollaires, les inondations.

Au nord de Luzon, l’île principale, la région de la Cordillera est célèbre pour ses paysages exceptionnels de rizières en terrasses, classées au patrimoine mondial de l’Unesco. Aujourd’hui, les paysans locaux sont inquiets car les saisons changent et la productivité chute…

Des experts de l’IRRI, un centre international de recherche sur le riz, développent actuellement une variété capable de supporter ces changements du climat. Vont-ils y parvenir ? Et les paysans accepteront-ils de relever un tel défi ?

Un enjeu considérable quant on sait que les Philippines, autrefois autosuffisants, sont devenus, ces dernières années, le premier pays importateur de riz …

D’autres initiatives sont prises pour contrer les ravages des typhons de plus en plus  fréquents dans l’archipel…

A l’extrême sud de l’île de Luzon, la province de l’Albay. L’ONU lui a décerné le titre de « champion  de l’adaptation au changement climatique » car depuis deux ans, le gouverneur de la province consacre environ 10% de son budget à cette fin. Pour limiter les dégâts provoqués par les typhons, il a mis en place un système d’alerte, des camps provisoires, des plantations de mangroves pour freiner la force du vent et la puissance des eaux… Il veut aussi reloger les plus vulnérables dans des maisons plus sûres. Des actions qui ont déjà fait leurs preuves.

Enfin, à moindre échelle et avec des moyens parfois dérisoires, des communautés de pêcheurs de la région de Naic, régulièrement touchées par des inondations, tentent de s’organiser. Comment limiter les dégâts, comment canaliser cette eau dévastatrice ?

Les Philippines font partie des pays insulaires, qui, avec les Maldives, tentent de faire entendre leurs voix auprès des pays les plus industrialisés…

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 52 minutes
Diffusion : été 2011

Le teaser :

 

Photos :

 

Polynésie : Jusqu’ici, tout va bien

Synopsis :

 

Aéroport de Tahiti, premier contact avec la Polynésie et premier constat… La nature reprend ses droits. L’aéroport qui a été gagné sur la mer, est, aujourd’hui, à la merci de la montée des eaux et des inondations… Juste derrière le terminal, un bidonville qui doit, depuis plus de 10 ans, être démantelé… Les financements sont là mais rien ne bouge…  Ils sont près d’un millier dans le bidonville à être dans une situation très vulnérable…

Pourtant, jusqu’ici les écosystèmes de la Polynésie françaises semblent préservés. Des chercheurs ont néanmoins lancé un programme de surveillance des récifs de corail des différents archipels. L’augmentation de la température de l’eau et  l’intensification des cyclones pourraient les fragiliser. Ils sont pourtant essentiels en Polynésie, notamment pour les iles basses des Tuamotu que les barrières de corail protègent de l’assaut des vagues.

Les polynésiens le savent d’où cette inquiétude grandissante car, ici, le lien entre nature et culture est très fort et la perliculture ou la pêche lagunaire sont déjà fragilisées.

Cette société polynésienne fait pourtant rêver. Le tourisme représente encore 10% du PIB des archipels de Polynésie. Aujourd’hui, ce pilier économique est menacé par l’augmentation des cyclones… Mais la Polynésie met tout en œuvre pour s’adapter et préserver sa culture, née d’une symbiose avec son environnement …

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 52 minutes
Diffusion : été 2011

Le teaser :

 

Photos :

 

Mozambique : Mieux vaut prévenir que guérir

Synopsis :

 

Printemps 2000, de graves inondations touchent le Mozambique. On dénombre 800 morts et des millions de sans-abris. A l’époque, une femme s’était réfugiée dans un arbre et avait mis au monde une fille. Sofia et sa petite Rosita étaient devenues symbole du refus de la fatalité.

Dès lors, pour faire face aux calamités naturelles, les autorités décident de réagir avec la création de l’institut de gestion de catastrophe (INGC). Son slogan : « Mieux vaut prévenir que guérir ».

Dix ans plus tard, le pays panse toujours ses plaies. Il faut dire qu’il est l’un des plus exposé aux risques naturels. Pas une année sans tempêtes tropicales ou cyclones, pas une année non plus sans sécheresse.

Du sud au nord, tout au long des 2500 kilomètres de côtes, la vulnérabilité est partout visible. Erosion côtière à Maputo, la capitale ; inondations chroniques et incursions marines à Beira, deuxième ville du pays ; disparition pure et simple d’îles à Angoche entraînant des déplacements incessants de population ; menaces sur le patrimoine historique laissé par la colonisation portugaise à Ilha de Mozambique.

Au Mozambique, pays pauvre, tout reste encore à faire. Mais il y a une prise de conscience et c’est peut-être là, un premier pas vers la guérison.

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 52 minutes
Diffusion : été 2011

Le teaser :

 

Photos :

 

Colorado : Un fleuve sous tensions

Synopsis :

 

Entre eux, ils l’appellent « Lifeblood ». C’est le sang qui coule dans leurs veines. Pour 27 millions d’Américains de l’Ouest, le fleuve Colorado est l’unique source d’approvisionnement en eau.

Mais ce fleuve mythique, qui par sa force, a crée le plus extraordinaire Canyon au monde et permis aux hommes de dompter le désert est, aujourd’hui, menacé. Depuis 2002 les gens du Colorado s’inquiètent. Evaporation, surexploitation, sécheresses à répétition, liées aux changements climatiques : ces dix dernières années le fleuve a déjà perdu un tiers de son débit, et le mouvement s’accélère. Face aux risques de pénuries, des tensions sur le partage de cet or bleu surgissent un peu partout le long de ses 2330 kilomètres.

Sale Temps pour La Planète a suivi son cours, des montagnes Rocheuses, où il prend sa source, jusqu’aux grandes plaines irriguées de l’Imperial Valley au sud de la Californie, en passant par Las Vegas et les terres mythiques des Navajos, ces indiens menacés par la désertification et qui se battent, pied à pied, pour faire respecter leurs droits à l’eau.  A la rencontre d’hommes et de femmes dont le destin est intimement lié à ce fleuve en sursis…

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 52 minutes
Diffusion : été 2011

Le teaser :

 

Photos :

 

Tunisie : Le climat au pouvoir

Synopsis :

 

Depuis la « révolution de jasmin » en janvier dernier, les langues se délient. Les Tunisiens peuvent désormais évoquer toutes les questions qui, jusque là étaient taboues ou interdites par l’ancienne dictature du président Ben Ali.

A l’époque, même les enjeux liés à l’environnement étaient difficiles à aborder, car ils touchaient de près ou de loin à l’économie tunisienne…

En première ligne, le tourisme… Des infrastructures ont poussé partout sur les 1300 km de côtes tunisiennes. Un bétonnage de la côte pour permettre aux touristes d’être les pieds dans l’eau. Pour développer leurs activités, les promoteurs ont détruit les dunes. Aujourd’hui, des associations citoyennes dénoncent la dégradation du littoral et tentent de mettre fin aux anciennes pratiques.

Les nouvelles autorités affirment avoir entendu leur message: déclaration d’intention ou volonté réelle de limiter les dégâts ? Car aujourd’hui impossible de revenir en arrière. Sur l’île de Djerba par exemple l’érosion marine a d’ores et déjà provoqué des dégâts irréversibles.

Un tourisme éco-responsable est il possible ? Oui, selon les experts. Mais n’est-il pas déjà trop tard ? La Tunisie est un « hotspot » du changement climatique. Le pays va être confronté, d’ici 2030, à un réchauffement de 1,1 degré et de 2 degrés d’ici 2060. Jusque ici, le régime se contentait de discours de façade et installait dans chaque ville une « avenue de l’environnement ». Avec « la révolution de jasmin », citoyens et chercheurs sensibilisés réussiront-ils à imposer de nouvelles pratiques ?

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 52 minutes
Diffusion : été 2011

Le teaser :

 

Photos :

 

SAISON 4 - ANNEE 2010

Madagascar : L’enfer du décor

Synopsis :

 

Connue pour ses îles et ses plages paradisiaques, Madagascar attire, chaque année, 300 000 touristes, en moyenne… Des voyageurs qui ne fréquentent que les hauts lieux du tourisme local, Sainte Marie, à l’est et Nosi Bé, à l’ouest… Mais que savent-ils de la réalité quotidienne que vivent la majorité des Malgaches… Ce film nous entraîne dans l’enfer du décor, très loin des clichés de la grande île…

Nous avons emprunté des routes chaotiques, rencontré des populations qu’aucun étranger ne voit, excepté les membres des organisations humanitaires… Chemins de traverse, dans le sud du pays où des millions de Malgaches sont oubliés des autorités et des hommes. Cette population vit avec moins de 2 dollars par jour. Une survie au quotidien et les prévisions des experts du GIEC ne risquent pas de les rassurer… Les sécheresses vont se multiplier, les sols vont s’appauvrir, l’eau va se faire de plus en plus, rare, les ressources halieutiques s’épuisent d’ores et déjà…

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 52 minutes
Diffusion : été 2010

Le teaser :

 

Photos :

 

Mexique : Au pied du mur

Synopsis :

 

Le Mexique possède au total plus de 10 000 kilomètres de façades maritimes dont près de 3000 sur la mer des Caraïbes. Ce secteur est soumis à de fortes perturbations météorologiques. Le Yucatán et le Chiapas sont particulièrement exposés. En octobre 2005, l’ouragan Wilma a détruit la station touristique de Cancun, avec des vents atteignant 155 km/h.

Quelques jours plus tard, c’est au tour de Stan de faire des milliers de sinistrés au Chiapas ainsi qu’au Guatemala tout proche. Parallèlement, au centre du pays, les paysans sont frappés par des sécheresses de plus en plus fréquentes. Le climat n’est pas la seule source de menaces. Au sud du pays, la mer dévore 10 mètres de plage en moyenne par an.

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 52 minutes
Diffusion : été 2010

Le teaser :

 

Photos :

 

Kenya : Dans tous ses états

Synopsis :

 

Du parc d’Amboseli, berceau des Masaï, au Turkana, jusqu’aux rives du lac Victoria, la sécheresse n’a épargné aucun territoire au Kenya. Désormais, l’avenir des populations est incertain : la famine des éleveurs, la perte de leur bétail et les terres ravagées assombrissent leur horizon.

Pourtant, des lueurs d’espoir commencent à poindre, notamment provenant de l’ONU, qui imagine des solutions pour modifier le mode de vie des populations. Il faudrait pour cela assurer l’instruction des jeunes, irriguer de nouvelles terres et apprendre à s’adapter à un environnement changeant. Ces mesures permettraient peut-être d’éviter au Kenya de connaître le même sort que l’Ethiopie ou la Somalie, en proie à la famine.

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 52 minutes
Diffusion : été 2010

Le teaser :

 

Photos :

 

Maroc : En marche contre le désert

Synopsis :

 

Aux portes de l’Europe, le royaume Chérifien est, aujourd’hui, l’antichambre du désert. Des sécheresses plus aiguës et plus prolongées, des pluies diluviennes associées à une augmentation des températures provoquent de nouvelles migrations de populations vers le Nord… A 93% aride ou semi-aride, le Maroc est confronté à plusieurs problèmes qui amplifient le manque d’eau : diminution de la diversité biologique, désertification, érosion côtière, exode rural… Mais le Maroc refuse de se laisser envahir par le sable. Il s’est lancé dans une « marche verte » pour aider les Marocains les plus fragiles car les plus pauvres à s’adapter au mieux au changement climatique. Cette marche contre le désert s’annonce lente et âpre dans un pays à l’économie fragile. Le Maroc dépend principalement de l’agriculture et du tourisme, deux secteurs hautement vulnérables aux caprices du climat…

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 52 minutes
Diffusion : été 2010

Le teaser :

 

Photos :

 

Plateau des Mascareignes : Les sentinelles du climat

Synopsis :

 

Plateau des Mascareignes – les sentinelles du climat. Au coeur de l’Océan indien, la Réunion, les Seychelles, ou l’île Maurice, sont les sentinelles du réchauffement climatique. Ces trois îles font différemment face aux aléas climatiques. D’un côté, la Réunion, île française, s’est lancé un défi : être indépendante des énergies fossiles à l’horizon 2030.

Mais si l’île dispose de moyens pour relever ce défi, aux Seychelles et à l’île Maurice, les ressources manquent. Or, les îles du plateau des Mascareignes, toutes tournées vers le tourisme, sont condamnées à protéger leurs richesses : barrières de corail mais aussi ressources halieutiques…

 

Fiche technique :

 

Réalisation : Morad Aït-Habbouche
Diffuseurs : France 5 et Planète + Thalassa, avec le soutien du CNC
Durée : 52 minutes
Diffusion : été 2010

Le teaser :

 

Photos :